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72 parcelles sont cultivées. On y vient pour travailler, certes, mais aussi pour papoter, échanger de bons plans, et plants, pêcher au bord du lac. Véritable havre de verdure & de paix, font de nombreux émules qui pour rien au monde ne laisseraient leur place. Toutes les parcelles sont occupées, il y a même 1 liste d'attente. Dès le mois de février, on y va pour préparer la terre, semer carottes, radis, nettoyer, enfouir le fumier.Ma production est suffisante pour ne pas acheter de légumes et je fais même des conserves. Et au moins, je sais ce que je mange et mes légumes ont un autre goût que ceux que l'on trouve dans les grandes surfaces ! », s'exclame Michel, qui ne veut pas entendre parler de pesticides. « Je traite, bien sûr, mais le plus naturellement possible. De la bouillie bordelaise pour éviter le mildiou ou la rouille, et du purin d'orties qui est insecticide et 1 fortifiant », explique-t-il. Son secret ? « Le fumier de vache et de l'eau. C'est comme ça qu'on obtient les plus beaux légumes ».